Le Solarium, présentation de la compagnie
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L’idée originale vient du concept de «vêtement à danser» c’est à dire créer des pièces où la dimension textile n’est pas un décor mais engendre grâce aux structrures inventées de la chorégraphie.
L’idée originale vient du concept de «vêtement à danser» c’est à dire créer des pièces où la dimension textile n’est pas un décor mais engendre grâce aux structrures inventées de la chorégraphie.
Jeune compagnie émergente Beach noise est la première création de la Cie Le Solarium. A travers ses créations la compagnie confronte physiquement le design textile à d'autres disciplines : la danse, le texte, la manipulation d'objets. Pour chaque création est pensé une structure textile spécifique qui va insuffler la chorégraphie.
D’un point de vue strictement chorégraphique cette démarche est proche du contact-improvisation avec les objets textiles.
Le travail se situant dans le dialogue entre le tissu et les corps, une grande attention est accordée aux matières utilisées, au poids, à la résistance qui se répercute infailliblement sur les textures corporelles.
L’enjeu formel mis à part une grande importance est donnée à l’origine des textiles où aux vêtements utilisés comme principe de réflexion sur l’auréole d’imagiaire qui entoure un vêtement, où sur ce qu’évoque une matière.
Depuis sa création Le Solarium collabore régulièrement avec Lilou Robert, Anlor Gueudret et Aurore Schatzman ( danseuses), Grégory Bonnault, Henri Bruère-dawson, Shush tenin, l’écrivain Alban Lefranc, la chorégraphe Odile Gueysens,le musicien Issam Krimi, le cinéaste Jean-Christophe Meunier, Ludovic de Oliveira, Benjamin De Lajarte.
Le Solarium a pour objectif de créer des spectacles et des expositions pluridisciplinaires où le design textile est manifeste et générateur de perspectives visuelles innovantes. Admnistativement Le Solarium s’est construit avec l’association le Patio dont Ariane Goignard est la présidente.
Directrice artistique de Beach Noise et de la cie Le Solarium
Designer textile et plasticienne-chorégraphe, 27 ans,
vit et travaille à Paris
Site personnel
"A travers des photographies, des performances, ou des installations chorégraphiques, les vêtements-manifestes de Faye Formisano ressuscitent l’absence, en déployant des scènes réminiscentes composées de personnages sous influence : contraints, en suspens, toujours en prise entre deux mouvements, ils sont comme retenus dans la chair du monde. Un monde surréel perturbé par le lien défait et la mémoire. Mettant en oeuvre les différentes pratiques liées au travail du textile, la surface devient alors un support d’émotions ou encore la trace d’un effet secondaire."
Site personnel
"A travers des photographies, des performances, ou des installations chorégraphiques, les vêtements-manifestes de Faye Formisano ressuscitent l’absence, en déployant des scènes réminiscentes composées de personnages sous influence : contraints, en suspens, toujours en prise entre deux mouvements, ils sont comme retenus dans la chair du monde. Un monde surréel perturbé par le lien défait et la mémoire. Mettant en oeuvre les différentes pratiques liées au travail du textile, la surface devient alors un support d’émotions ou encore la trace d’un effet secondaire."
The Fog Galerie
Image tirée de "Niobé" d'Armel Hostiou |
Faye Formisano est née en 1984 et travaille à Paris. Artiste textile pluridisciplinaire, elle est à la fois Designer graphique pour la mode depuis 2006, tisseuse de chorégraphie et vidéaste indépendant elle travaille dans le secteur graphique et expose dans les galeries, habille les interprètes et met en scène des installations- chorégraphiques avec sa compagnie Le Solarium. En 2006, sa rencontre avec la chorégraphe Dominique Hervieu est déterminante. Elle développe le concept de « vêtement à danser »,jouant de contraintes corporelles pour devenir générateur de gestes. Le vêtement à danser est utilisé dans les Cartes postales chorégraphiques au Théâtre National de Chaillot à Paris, et ensuite développer pour d’autres compagnies de danse. En 2009, elle crée Le solarium, une compagnie consacrée à la relation entre objets/structures textiles et mouvement. A travers ses installations et performances, elle revisite l’idée du portrait, du lien défait et de la mémoire. Invitée par Fabrice Dugied, elle développe et joue son premier spectacle "Beach noise, portrait textile chorégraphique" joué en avril 2010, au studio Le regard du Cygne en mettant en scène 4 danseurs dans une mer de vêtements géante. La même année, elle intégre les pépinières européennes pour jeunes artistes dans le cadre du programme HIto où elle a développé chorégraphie, scénographie et costume pour l'installation chorégraphique "El grito de la montana" interpreté par la danseuse Elia Lozano pour le festival international de arts scéniques Nocte Graus 2011.
Ses thématiques récurrentes sont : la maladresse, qui fut l'objet de son mémoire de fin d'études. Dès lors, elle se passionne pour les beautés surgissant de l’involontaire en prenant com leitmotiv la phrase de R.Bresson «Celui qui ne se regarde pas a du charme». Elle sublime le faux-mouvement, les faux pas, les erreurs, la gêne, comme autant de réactions gestuelles devant l’insupportable. Dans un dialogue incessant entre le vêtement vide et habité, le corps est souvent contraint, pris dans le tissu comme dans la chair de quelque chose d’invisible. Ses installations-performances exprime le flux d’émotions devant l’insupportable : Le mouvement intérieur du deuil, la perte des repères, le lien défait qui cherche sans cesse à se recréer. Les vêtements rassemblés servent à reconstituer le portrait de quelqu'un ou l'adn de quelque chose exprimant toujours la force du corps traversé.
Commence alors la création de vêtements-manifestes (la Mala-Dress, Refectoire des Cordeliers dans le cadre de l’exposition collective «Made in Paris»), et vêtements à danser qui poussent le corps du danseur allant jusqu’à le containdre en modifiant son poid, son sens de gravité et créer une situation gestuelle inedite où il invente de nouveaux chemins chorégraphiques.
Elle collabore entre autre avec des artistes chorégraphes, plasticiens, et musiciens : Dominique Hervieu (carte postales chorégraphiques Théâtre National de Chaillot), Odile Gheysens (Cie In-Senso), Julien Langendorff (Faux pas), Romano Bottinnelli (spectacle Retour sur l'élan) Vanessa Fanuele ( Finger in my mirror à la fog galerie), Caroline Breton (spectacleTrans), Marion Orfila, Elise Vandewalle, Isabelle Vicherat (galerie Spielraum Berlin), Roberto Olivan
Elle est lauréate de la Fondation de France pour Beach noise qui reçoit le prix Déclic Jeune 2010 , ainsi que le prix Paris jeune talent spectacle vivant 2009 de la mairie de Paris. Elle est accueillie en résidence de création avec la cie Le Solarium au Studio le Regard du Cygne grâce à une aide du conseil Régional d’Ile de France, Depuis septembre 2010, elle fait partie des artistes des Pépinières Européennes des Jeunes Artistes, et a notamment partcipé à Jacobeo in progress une exposition déambulatoire organisé avec 25 artistes français et espagnols à Hecho en Espagne. Elle créa à cette occasion avec le soutien et l’aide du chorégraphe espagnol Roberto Olivan une cascade textile déambulant dans les ruelles de la ville avec 15 performers.
Elle a récemment présenté un extrait de Beach noise ainsi que sa nouvelle création "El grito de la montana" du 7 au 10 juillet au festival international des arts scéniques de Noctegraus (Huesca, espagne)
Elle a récemment présenté un extrait de Beach noise ainsi que sa nouvelle création "El grito de la montana" du 7 au 10 juillet au festival international des arts scéniques de Noctegraus (Huesca, espagne)
Auteur associé à la la création des textes pour Beach Noise
«Ce qui m’a tout de suite passionné dans le travail de Faye Formisano, c’est cette volonté de reconstruire un personnage (cette femme blonde au centre du dispositif) en multipliant les hypothèses, en l’apostrophant – comme j’ai tenté de le faire pour la chanteuse Nico.
«Ce qui m’a tout de suite passionné dans le travail de Faye Formisano, c’est cette volonté de reconstruire un personnage (cette femme blonde au centre du dispositif) en multipliant les hypothèses, en l’apostrophant – comme j’ai tenté de le faire pour la chanteuse Nico.
A partir des vêtements qu’a portés sa mère au cours de sa vie, Faye Formisano dresse un portrait en creux de cette femme complexe, développe des hypothèses et explore le territoire de la féminité. A travers de nombreux dispositifs empruntant à des techniques très variées (la « mer de vêtements », les vidéos, les textes traités comme une matière sonore et presque physique) elle dessine une nouvelle « Carte du Tendre », contemporaine, parfois violente. Les différentes étapes de la vie amoureuse et des jeux de la séduction y apparaissent en creux, dans toute leur richesse et leur complexité.»
Romancier et traducteur de l’allemand (de Peter Weiss notamment), il est le rédacteur en chef de la revue La mer gelée (création, critique, traduction). Ses trois premiers romans sont des « hypothèses biographiques » autour de quelques icônes de la contre-culture allemande :
©Rebecca Fanuele
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Vous n’étiez pas là (Verticales / Gallimard, 2009) sur la chanteuse Nico ;
Des foules, des bouches, des armes (Melville/Léo Scheer, 2006) sur la Fraction Armée Rouge ;
Attaques sur le chemin, le soir, dans la neige (Le Quartanier, 2005) autour du cinéaste allemand Fassbinder.
Ses trois romans sont aussi parus en traduction allemande sous forme de trilogie (Angriffe, Blumenbar, 2008). La mise en voix des textes et l’oralité sont essentielles dans son travail : il participe à de nombreuses lectures publiques et prépare une pièce radiophonique pour France Culture (Ali après). Pour la saison 2010/2011, il est l’auteur associé du Grand R – scène nationale de La Roche-sur-Yon. Il participe aussi au projet « Sacha Lenoir » des éditions Capricci, qui regroupe 5 auteurs et 5 cinéastes.
Lilou-Magali Robert
Danseuse et chorégraphe associée
Lilou Robert, chorégraphe associée à l'écriture de Beach noise fut aussi ma jeune professeur de danse, alors que je n'avais que 13 ans à toulouse, nous nous sommes retrouvées en 2002 soit 6 ans plus tard à Paris et partageons la création de beach noise depuis 2008. Lilou Robert, sublime danseuse est une rencontre particulièrement marquante qui a sans nul doute motivé l'envie pour moi de croiser le textile et la danse. Faye Formisano
"C’est l’été, j’ai 11ans, je suis à La Rochelle avec mes parents, on se promène, il y a un magasin qui me fait rêver, je n’ai pas le droit de réclamer, je regarde la vitrine…première joie : on rentre, dans 2 semaines c’est la rentrée des classes, une des 2 occasions de l’année où ma sœur et moi on a droit a une nouvelle tenue complète, je vois une chemise à carreaux, marque Va Bene, comme un appel ! elle est chère, je n’aurai donc pas droit à un nouveau pantalon , pas grave, c’est celle là….je l’ai portée jusqu’à mes 18 ans, puis j’ai quitté la maison, j’ai laissé la chemise, depuis c’est ma mère qui la porte à la maison, j’ai 37 ans, la chemise 26, ma mère a interdiction totale de donner ou jeter cette chemise."
Je m’appelle Lilou, je suis brune, pas très grande, j’ai lu toute la bibliothèque verte quand j’avais 8 ans, j’ai grandi dans un village de l’ Aveyron, j’adore Paris, j’ai dansé dans un orchestre de bal l’été de mes 18 ans et de mes 19 ans, ça m’a payé ma formation de danse contemporaine, j’ai une cicatrice sur le cou, j’aime danser- que ce soit le madison ou du Bagouet, j’ai le trac avant de rentrer sur scène, j’adore le foot, le rugby, tous les sports à la télé, j’aime boire une bière après une répétition, j’aime vieillir, je suis danseuse, j’aime les rencontres qui créent le terreau d’un projet artistique, leur éclectisme qui est le ciment de mon envie d’interprète de toujours plonger dans des univers nouveaux. J’ai travaillé avec Andy De Groat, Philippe Genty, Jonathan Lunn, Amir Hosseinpour, Romano Bottinelli, Michèle Rust, Adrien Mondot, Mylène Benoit, Sarah Crépin…Je suis engagée avec Le Collectif 18.3 et je chemine aux côtés de Faye Formisano, découvrant avec eux un nouveau rôle de collaboration à l’écriture chorégraphique.
Danseuse et chorégraphe associée
Retour sur l'élan, Romano Bottinelli |
"C’est l’été, j’ai 11ans, je suis à La Rochelle avec mes parents, on se promène, il y a un magasin qui me fait rêver, je n’ai pas le droit de réclamer, je regarde la vitrine…première joie : on rentre, dans 2 semaines c’est la rentrée des classes, une des 2 occasions de l’année où ma sœur et moi on a droit a une nouvelle tenue complète, je vois une chemise à carreaux, marque Va Bene, comme un appel ! elle est chère, je n’aurai donc pas droit à un nouveau pantalon , pas grave, c’est celle là….je l’ai portée jusqu’à mes 18 ans, puis j’ai quitté la maison, j’ai laissé la chemise, depuis c’est ma mère qui la porte à la maison, j’ai 37 ans, la chemise 26, ma mère a interdiction totale de donner ou jeter cette chemise."
Beach noise , studio le regard du cygne 9.04.2010 |
Je m’appelle Lilou, je suis brune, pas très grande, j’ai lu toute la bibliothèque verte quand j’avais 8 ans, j’ai grandi dans un village de l’ Aveyron, j’adore Paris, j’ai dansé dans un orchestre de bal l’été de mes 18 ans et de mes 19 ans, ça m’a payé ma formation de danse contemporaine, j’ai une cicatrice sur le cou, j’aime danser- que ce soit le madison ou du Bagouet, j’ai le trac avant de rentrer sur scène, j’adore le foot, le rugby, tous les sports à la télé, j’aime boire une bière après une répétition, j’aime vieillir, je suis danseuse, j’aime les rencontres qui créent le terreau d’un projet artistique, leur éclectisme qui est le ciment de mon envie d’interprète de toujours plonger dans des univers nouveaux. J’ai travaillé avec Andy De Groat, Philippe Genty, Jonathan Lunn, Amir Hosseinpour, Romano Bottinelli, Michèle Rust, Adrien Mondot, Mylène Benoit, Sarah Crépin…Je suis engagée avec Le Collectif 18.3 et je chemine aux côtés de Faye Formisano, découvrant avec eux un nouveau rôle de collaboration à l’écriture chorégraphique.
Lilou-Magali Robert s’est formée au Conservatoire National de Région de Toulouse, ville où elle a également obtenu son Diplôme d’Etat de professeur en danse contemporaine.
En 2007 elle obtient sa Licence Arts du Spectacle -Théâtre- à Paris VIII à Saint-Denis. Elle poursuit son expérience de comédienne dans Le Marin de Fernando Pessoa mis en scène par Alain Ollivier, joué en 2006 au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et au Théâtre d’ Almada (Lisbonne). De 2004 à 2007 elle est élève comédienne de la Master Classe du Théâtre Gérard Philipe dirigée par Olivier Besson. Elle est assistante à la mise en scène pour plusieurs courts-métrages de Léandre Bernard Brunel depuis 2008. C’est en 2009 qu’elle débute son parcours de scénographe avec l’ Atelier de la MC 93 à Bobigny. Elle est stagiaire décor auprès de Chantal de la Coste pour Chroniques du bord de scène II – Hello America mis en scène par Nicolas Bigards, et stagiaire auprès de la scénographe Bérangère Naulot pour Une puce attrapez-là mis en scène par Marine Mane..Par ailleurs, elle participe à des expositions de dessins entre Moscou et Paris, et a reçu le prix Diamond pour sa série de dessins « Jardins d’hiver » en 2010.
Camille Rosa
Assistante à la mise en scène et dramaturgie de Beach Noise
Camille est étudiante à L’ENSBA, Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris dans l’atelier d’ Anne Rochette. Sa pratique artistique se développe autour de l’installation, la scénographie et le dessin.
Anne-Laure Gueudret
Danseuse-comédienne
Danseuse-comédienne
"Mon écharpe rose en acrylique, celle que je porte sur ma photo de classe de CP, assortie à mes barrettes Chantal Goya. Avec les années, elle est devenue de moins en moins douce, mais je l’ai porté longtemps..et ma mère la garde toujours précieusement !"
Durant son parcours auto-dictate Anne-Laure Gueudret s’initie à plusieurs pratiques chorégraphiques: danse classique, claquettes, danse contemporaine, contact-improvisation, et se forme auprès de différents chorégraphes (Soraya Djebbar, Martha Moore, Pierre Doussaint, Julyen Hamilton…)
Elle s’intéresse aussi au théâtre et étudie au Beckett Centre for Theatre Studies de Dublin où elle monte plusieurs pièces.
En 2006, elle intègre «les Rencontres Internationales de Danse Contemporaine » où elle a l’occasion de travailler avec Dominique Dupuy, Alban Richard, Claire Jenny, Christine Gérard, Martin Kravitz, Mié Coquempot.
Danseuse « tout terrain » et pédagogue, elle écrit, improvise, interprète et « fait danser » au sein de l’association le Patio –Groupement d’Interventions Culturelles, le Collectif le Solarium et la compagnie ardèchoise les mobilettes.
Henri Bruère-Dawson
Danseur-manipulateur d'objet
"A six ans sa mère l'oblige à porter des chaussettes mickey et minnie, il découvre qu'il peut se dresser contre une autorité injuste, et les trempe dans de la gouache noire."
Touche à tout corporel venant des arts martiaux, il s’est formé aux arts du cirque à l’école Annie Fratellini puis à l’Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault.
Il a travaillé entre autres avec les compagnies Découflé, Nouveaux Nez, Clowns sans Frontières, l’Orchestre National de Lyon, le Turak Théâtre, Macha Makeieff , l'Opéra de Lyon et l'Opéra Comique .
Danseur-manipulateur d'objet
"A six ans sa mère l'oblige à porter des chaussettes mickey et minnie, il découvre qu'il peut se dresser contre une autorité injuste, et les trempe dans de la gouache noire."
Touche à tout corporel venant des arts martiaux, il s’est formé aux arts du cirque à l’école Annie Fratellini puis à l’Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault.
Il a travaillé entre autres avec les compagnies Découflé, Nouveaux Nez, Clowns sans Frontières, l’Orchestre National de Lyon, le Turak Théâtre, Macha Makeieff , l'Opéra de Lyon et l'Opéra Comique .
Shush Tenin
Danseur contemporain
"Face à mon stoiac, une étrange question: quel est mon vêtement préféré ?
La réponse est là, devant moi: il n'existe pas.
Je ne peux pas, je ne veux pas être dépendant, je ne veux pas accumuler, je ne veux pas posséder. J'ai rêvé l'uniforme, pas le militaire, pas le professionnel, non la possibilité de ne pas avoir à choisir, le doux sentiment de ne pas penser la façon de s'habiller, de ne pas être lu par son enveloppe ou du moins de ne plus y penser.
Un peu comme le cliché de l'architecte qui a décidé de ne s'habiller qu'en noir, vestige des années 80, ou comme ses couturiers qui ont fait de leur uniforme, une image de marque. Aliénant et à la fois, immensément libérateur.
Pourtant, premier surpris, ce n'est pas un vêtement préféré, mais c'est là, plié face à moi. Ce jean brut, jamais lavé, à la une vie trop courte, ouais il me lâche à l'entrejambe au bout de six mois et que je porte tout les jours: c'est peut être celui là mon vêtement, mon uniforme."
J'ai travaillé et collaboré avec Philippe Jamet, Michel Schweizer, Andy de Groat, Blanca Li, Heddy Maalem, Kamel Ouali, Patrick Le Doaré, Kristinne Sommerlade, Philippe Découflé, les Gens d’Uterpan, Romano Bottinelli mais également au théâtre et au cinéma avec Jean-René Lemoine, Alfredo Arias, Bob Wilson et Enki Bilal. Depuis 2008, je collabore au collectif 18.3; collectif produisant des pièces mixant le texte et le mouvement.
Shush Tenin et Lilou Robert, dans retour sur l'élan de Romano Bottinnelli |
Né en 1980 à Aubervilliers, son parcours musical se déroule au CNR de La Courneuve-Aubervilliers en piano classique.Parallèlement à cette culture contemporaine et classique, il étudie le jazz et les musiques improvisées auprès de Malo Vallois à l’ENM de Montreuil, l’harmonie auprès de Bernard Maury, l’arrangement auprès de Pierre Bertrand (Paris Jazz Big Band) et rencontre Andy Emler (MegaOctet). Antoine Hervé le repère, sera son professeur durant deux ans et par la suite le producteur de son premier album. Il se produit aussi aux côtés de Benoît Delbecq, Dgiz, Vincent Courtois, Stéphane Payen, Sylvaine Hélary, Christophe Monniot, Andy Emler, Cédric Piromalli...
Son goût prononcé pour les arts l’amène à travailler dans l’audiovisuel, notamment sur des productions de la chaine ARTE, ou bien avec des scénographes ou photographes comme Pierre Terrasson.
En 2007, il fonde l’association Instant Sonore. En 2008, il fonde le groupement d’artistes Music Unit en compagnie de Julien Chirol et Pierre Luzy. C’est avec ce dernier qu’il produit le premier album du groupe Some Like It Odd (sorti chez Le Chant du Monde - Harmonia Mundi).
Créateur du Post Jazz, il compte déjà 3 albums à son actif : Eglogues 3 (sorti en 2005 chez Nocturne), Post Jazz (sorti en 2008 chez Mélisse) et Barbara Piano Solo (sorti en 2009 chez BEE JAZZ). Sur scène, sa musique s’ouvre à l’electro et aux univers cinématographiques, notamment avec le Barbara Piano Solo qu’il réalise avec l’ingéson Sébastien Viguier.
JEAN-CHRISTOPHE MEUNIER
Réalisateur et Chef-opérateur vidéo pour Beach Noise
Réalisateur et Chef-opérateur vidéo pour Beach Noise
Après des études de cinéma, Jean-Christophe Meunier passe une dizaine d’années dans le monde du documentaire et de la télévision. Il revient à la fiction en 2000 avec 2 courts métrages et des stages d’écriture et de direction d’acteurs. Il travaille 4 ans dans une structure de formation de l’acteur en Corse, en tant que comédien d’abord puis comme vidéaste sur certains spectacles et comme documentariste. Enfin, il dirige un atelier cinéma duquel est tiré son premier long métrage : LE DERNIER REVE. Il est aussi le président de « LE FILM PUR », une association de promotion et de développement du cinéma indépendant. En 2007, il collabore avec Faye Formisano pour sa performance faux-pas pour laquelle il réalise la video projetée au sein du spectacle, et conçoit l’espace lumière de la video-projection. En 2009 ils collaborent de nouveau ensemble pour la video "Beach noise" tournée à la Turballe.
FILMOGRAPHIE
2001 : FOU DE COUDRE 13’
2005 : ISSUE ANIMALE 13’
2003 : Les 6èmes rencontres internationales de théâtre en Corse.
90’ (documentaire)
2005 : Les 7èmes rencontres internationales de théâtre en Corse.
52’ (documentaire)
2008 : LE DERNIER REVE 81’ (Long métrage)